Gérard Eppelé's work and artistic journey are decidedly outside the norm. Much like the recurring figure which traverses most of his creations, Eppelé travels the world, observing it with a surprised gaze, attempting to grasp it and witnessing -mesmerized- the tragic fate of men.
This “journey” began a long time ago.
He self-described his painting as “one of the images of Man, a quest to idealize the being and to articulate with perseverance the existential Question.”
Jean Rouaud, recipient of the 1990 Prix Goncourt, once asked him:
“What is your passion, Mr. Eppelé?”
“To look at memory.”
In the foreword to the catalog “Le Roman Peinture” (1991), Jean Rouaud admirably encapsulates his approach:
"Eppelé, how is it going ? Like everyone else, he is going, from one point of his life to another, following a very ancient law of nature which states: one must follow Time. No one is exempt from Time's diktat. As any work worthy of the name “art” can attest. Which is why Eppelé signs with dignity. And persists.”
“Eppelé paints ahead of himself, like those hurried men fleeing the inexorable march of time. His characters precede him. They age a few years before he does. "
“Eppelé prepares for times ahead as he prepares his paintings: with caution and meticulousness, as one progresses through a minefield.”
Through his figures, he becomes “the actor of all theaters, the protagonist of all dramas, the hero of all novels.”
Gérard Eppelé was born in Cherbourg in 1929,

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L’œuvre et le parcours artistique de Gérard Eppelé se situent résolument en dehors des voies convenues. À l’image du personnage récurrent qui traverse la plupart de ses créations, Eppelé parcourt le monde, pose sur celui.ci un regard étonné, tente de le saisir et assiste, médusé, au destin tragique des hommes.

Cette « promenade » a débuté il y a longtemps déjà.

Il décrit lui-même sa peinture comme « une des images de l’homme, une quête pour idéaliser l’être et formuler avec persévérance la question existentielle ».

Jean Rouaud, prix Goncourt 1990, lui avait un jour demandé :
— « Quelle est votre passion, Monsieur Eppelé ? »
— « Regarder la mémoire. »

Dans l’avant-propos du catalogue Le Roman Peinture (1991), Jean Rouaud synthétise admirablement sa démarche :

« Comment va Eppelé ? Comme tout le monde, il va : d’un point de sa vie à un autre, selon une très ancienne loi de la nature qui veut qu’on s’en remette au temps. De ce diktat du temps, on ne se remet pas. Toute œuvre d’art digne de ce nom le dit. C’est pourquoi Eppelé signe dignement. Et persiste. »

« Eppelé peint en avant de lui-même, comme ses hommes pressés qui fuient l’inexorable poussée du temps. Ses personnages le précèdent. Ils vieillissent de quelques années avant lui. »

« Eppelé dame le temps devant lui comme il prépare ses tableaux : avec prudence et minutie, comme on avance sur un terrain miné. »

À travers ses figures, il devient « l’acteur de tous les théâtres, le protagoniste de tous les drames, le héros de tous les romans ».

Gérard Eppelé est né à Cherbourg en 1929,